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Le Bouturage des coraux

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Le Bouturage des coraux Empty Le Bouturage des coraux

Message par Invité Mar 24 Mai 2011, 19:16

Dans la nature, les coraux doivent faire face à des conditions parfois difficiles. De se fait, dans un souci de préservation, ils ont au fil du temps développés plusieurs techniques leur permettant de se reproduire.

L’une d’entre elle est la fragmentation. Il s’agit d’un mode très courant chez les coraux branchus ainsi que chez les gorgones. Un choc, une tempête voire tout simplement la bouche de certains poissons peuvent casser une branche qui en tombant ira se fixer sur une roche et permettra le développement d’une nouvelle colonie. Cette méthode apporte par rapport au mode de reproduction dite sexuée plusieurs avantages.

Le premier, il est plus productif du fait d’un faible taux de mortalité de l’autre, dans la lutte pour l’espace il leur permet très rapidement de coloniser un maximum de surface empêchant ainsi d’autre espèce de s’implanter.

En dehors de La fragmentation et de la reproduction sexuée, les autres modes de reproduction sont :

Le bourgeonnement.

Pratiqué principalement par les coraux dur à gros polypes (LPS) qui peuvent développer une nouvelle assise squelettique entouré de chair et qui au fur et à mesure de son développement finiras sous l’effet de son propre poids par se détacher de la colonie mère et qui en s’implantant ailleurs formeras une nouvelle colonie.

La multiplication végétative.

Certain coraux comme les gorgones par exemple sont passé maître dans la matière. En effet ils peuvent résorber leur tissus ce qui à pour effet de fragiliser la colonie qui peut de se fait se casser plus facilement et coloniser un nouveau territoire.

La fission verticale.

Ici, on retrouve se mode principalement chez les coraux mous qui peuvent se diviser en deux dans le sens de la longueur (verticalement).

La fission transversale.

Très courante chez les anémones disque.

La lacération du pied

Très courante chez les coraux mous du type xenia, discosoma etc.… qui en se déplaçant, laissent des morceaux de tissus qui au final vont produire un nouvel individu. Il est à noter que ces derniers pratiquent également la fission transversale comme autre mode de reproduction.

Un autre mode de reproduction principalement observé en captivité consiste à l’expulsion d’un voire plusieurs polypes qui iront s’implanter ailleurs et donneront naissance à de nouvelles colonies. Se mode se rencontre surtout chez seriatopora histrix et chez pociliopora verucosa.

Pour l’aquariophile, une des méthodes appliquées les plus courantes est celle de la fragmentation pour les coraux dur et de la fission pour les mous.

Bouturer des coraux durs.

Cette opération va consister à couper la branche à bouturer et à la fixer à son nouvel emplacement. Pour assurer un maximum de réussite, il convient de procéder sur des colonies en parfaite santé (bien quand cas de problème comme une RTN il soit recommandé de couper rapidement les parties saines en vue de tenter de sauver une partie de la souche).

De plus la taille de la bouture devra être au minimum de 4 cm ce qui assurera un bon taux de reprise. Un point souvent oublié, et l’éclairage. Si la colonie se trouve à une certaine distance de l’éclairage, le fait de placer la bouture plus prés risque d’entraîner un phénomène de blanchiment du à la nouvelle exposition (très courant notamment lors de l’acquisition de boutures provenant d’un autre bac).

Dans ce cas là, il est sage d’acclimater quelques temps la boutures à son nouvel éclairage en la fixant premièrement sur un support mobile que l’on déplacera petit à petit afin d’amener la bouture vers son nouvel emplacement.

Une autre méthode consiste aussi à suspendre la bouture à quelques cm sous la surface par un fil nylon. La boutures étant en permanence en mouvement, cela lui évite le phénomène de sur exposition tout en lui permettant de s’adapter à un éclairage plus puissant il arrive même que sa couleur change…

Pour couper la bouture, vous pouvez utiliser une pince en acier inoxydable. Placer le bec de la pince à l’endroit voulu et exercer une petite rotation vers le haut ou vers le bas. Le principal inconvénient de cette méthode est qu’il arrive souvent qu’on casse plus que voulu. Un autre inconvénient est quand fonction de la pince, on peut pas toujours couper ou on voudrai.

Une autre possibilité est d’utiliser une pince coupante couramment rencontrée dans les centres de toilettage pour chien. Ca coupe franchement même des ramifications assez épaisse par contre même inconvénient que précédemment, pas toujours facile de passer.

Lors de la mise en place des boutures il est bon de les implanter horizontalement plutôt que verticalement. L’aspect de départ est peut être moins esthétique par contre, les bouture développeront une base plus importante ainsi qu’un plus grand nombre de ramifications. De plus par la suite l’aspect sera plus naturel

Pour la fixation, on peut utiliser plusieurs méthodes. L’idéal restant toujours de fixer hors du bac.

Dans le cas d’une fixation sous l’eau.

Le plus simple, coincer la bouture entre deux pierres. La réussite de l’entreprise réside principalement dans l’immobilisation de la bouture et l’absence de bulldozer type oursins. En effet si celle-ci bouge il est fort probable qu’elle ne se fixe pas. Mieux, suivant l’oursin vous la placez à droite du bac et c’est à gauche que vous la retrouverez….

Une autre méthode, le chewing-gum. Il suffit de le mâcher jusqu''à ce qu’il n’ait plus de goût. Ensuite vous le placez au congélateur pour le raffermir. Vous pouvez alors l’utiliser pour fixer la bouture dans un trou. Principal avantage, totalement inoffensif et bio dégradable et toute la famille peut participer dans le cas de nombreuse boutures. Principal inconvénient, cette méthode fonctionne bien sauf en présence de Bernard l’ermite. Ils aiment le chewing-gum.

Autre méthode, la plus courante, l’utilisation de mastic bi composant. Pour les puristes celui spécialement conçu pour l’aquariophilie pour les autres la version pattex disponible dans tous les rayons de bricolages convient très bien. Pour se faire, couper un morceau de mastic, bien le malaxer (l’utilisation de gang est vivement recommandée) vous pouvez alors fixer votre bouture. Le pouvoir adhésif de ces produits est somme toute assez limité. De plus il est sage de bien surveiller l’écumeur qui en fonction de quantité utilisé et du volume du bac, va s’emballer.

Et hors de l’eau ???

En plus du chewing-gum et du mastic, on utilise couramment la colle cyanoacrylate (super glue) ainsi que la colle à chaud. Pour de grosses colonies, l’usage de ciment prompt peut être envisagé.

Fixation à la super glue,

La plus adapté se présente sous la forme d’un gel. Le support qui sera utilisé, doit préalablement être correctement asséché. De même il est recommandé de gratter les tissus vivant à l’endroit ou sera effectué le collage. On applique une goutte de gel sur le support et on place la bouture dessus. Il faut la maintenir quelques secondes en exerçant une légèrement pression. Cette méthode est particulièrement adaptée pour les boutures de taille moyenne. Les tissus vivants coloniseront et par la même renforceront le point de collage en quelques semaines.

Fixation à la colle à chaud :

En tout premier lieu, il ne faut pas oublier que les pistolets à colle fonctionnent bien souvent en tension réseau et que l’eau et l’électricité ne font pas du tout bon ménage. La colle chaude permet de coller des boutures de tailles plus importantes la prise étant quasi instantanée. Pour que l’adhérence soit efficace, il faut prendre soin de bien assécher le support qui recevra la bouture. De même, il est souhaitable de préparer la bouture en grattant les tissus à l’aide d’un cutter sur le point ou sera effectué le collage. Il ne reste plus qu’à placer un point de colle sur le support et à appliquer la bouture. Le principal avantage est la rapidité de l’opération et une bonne résistance mécanique par contre, j’ai pus remarquer que les tissus vivant colonisent difficilement le plastic… Pour contourner ceci, il y a deux possibilités. La première enrober le point de collage d’un peu de mastic. La seconde, avant la prise de la colle, saupoudrer cette dernière de sable fin (aragonite). En plus de permettre une bonne colonisation par les tissus ainsi que par les coralines, cela est en outre plus esthétique.

Fixation au ciment prompt :

Les aquariophiles hésitent bien souvent à l’utiliser. Cependant, l’usage de ciment peut se révéler d’une aide précieuse lors de la fixation de grosses boutures, de colonies complètes voire même pour fixer des PVS entre elles. Comme pour les autres méthodes, il convient de préparer les boutures à l’avance en éliminant tous les tissus qui pourraient rentrer en contact avec le ciment. Pour le support, on prépare l’emplacement de la bouture en pratiquant un trou deux fois plus large que cette dernière. Pour se faire, on peut utiliser un couteau voire une fraiseuse (les PVS étant très friables).

On prépare ensuite dans un petit récipient (inutile dans faire beaucoup car la prise est très rapide) un peu de ciment, on « coule » ce dernier dans l’emplacement prévu et on installe la bouture dedans. Durant le temps de séchage, on prendra soins d’éviter le dessèchement de la bouture en maintenant cette dernière dans une ambiance tempéré et sans courant d’air. Le temps de prise est d’environ 5 à 10 minutes. Passé ce délai on peut replacer le support dans le bac. Personnellement ayant pus me rendre compte que le ciment pouvait avoir en fonction de la quantité utilisé par rapport au volume du bac une influence sur le PH, je préfère dans un premier temps placer le support durant une trentaine de minutes dans une caisse dans laquelle je mets de l’eau du bac pour que le point de fixation soit immergé.

Cet article est de Fsenegas du forum mon bout de récif
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Message par Invité Mar 24 Mai 2011, 19:17

Je pense que le club fera dans le courant de l'année un atelier bouturage
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Message par Thanatos Mar 24 Mai 2011, 20:25

Faudra que je lise ça à tête reposé. J'ai lu en, diagonale vite fait, mais la tête tourne de trop pour enregistré quoi que ce sois.

En tout les cas, cela à l'air intéressant et suffisamment complet. Reste à l'agrémenter de quelques photos 'maisons'. Le Bouturage des coraux 971737
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